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Consejo Cívico de Organizaciones Populares e Indígenas de Honduras – COPINH (Conseil civique des organisations populaires et autochtones du Honduras)

Au cours de décennies de lutte, le COPINH a expulsé des dizaines d'exploitations forestières illégales des territoires du peuple Lenca du Honduras, récupéré plus de 200 titres fonciers communaux autochtones et fait entendre la voix des communautés autochtones au niveau international.

Le Conseil civique des organisations populaires et autochtones du Honduras (COPINH) a été fondé au début des années 1990 pour lutter en faveur des droits du peuple Lenca du Honduras à son territoire ancestral et à sa culture. Il s’efforce également d’éliminer le patriarcat, l’oppression et les relations d’inégalité entre les femmes et les hommes, et de promouvoir des relations d’équité et de respect de la diversité sexuelle. Depuis sa création, le COPINH est devenu l’une des voix les plus fortes en Mésoamérique et dans le monde pour la défense des droits des peuples autochtones et a activement travaillé au renforcement et à l’unification des mouvements sociaux honduriens. Depuis le début de l’année 2013, le COPINH a lutté contre Agua Zarca, un mégaprojet de quatre grands barrages dans le bassin du fleuve Gualcarque, qui aurait eu pour effet de privatiser le fleuve Gualcarque et d’usurper leur territoire et leurs droits ancestraux et autochtones. Le peuple Lenca a courageusement résisté à la construction du barrage d’Agua Zarca sur son territoire, malgré de nombreuses attaques, y compris la criminalisation de ses dirigeant·e·s et des tentatives d’assassinat à leur encontre. À ce jour, les financiers internationaux se sont retirés du projet, le bloquant de fait, ce qui constitue une victoire majeure pour le mouvement. En 2016, la cofondatrice du COPINH, Berta Cáceres, de renommée internationale, fut assassinée. D’après le COPINH et d’autres mouvements honduriens, « Berta n’est pas morte, elle s’est multipliée ». Malgré les menaces et les intimidations permanentes, les mouvements populaires continuent de s’organiser pour les droits humains et la justice pour Berta Cáceres, la justice environnementale et la protection des territoires autochtones sacrés. En 2021, l’un des principaux commanditaires de l’assassinat a été condamné, et la lutte pour la guérison par la justice se poursuit.

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