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La Vía Campesina Amérique centrale

Qu'il s'agisse d'une école de formation régionale pour la prochaine génération de dirigeant·e·s du mouvement, ou de la coordination de puissantes campagnes pour la réforme agraire et contre la violence sexiste, La Vía Campesina Amérique centrale est un carrefour de l'organisation régionale qui rayonne à l'échelle mondiale.

La Vía Campesina Amérique centrale (LVC-AC) s’efforce de créer un espace d’échange autour du contexte politique, économique et social de la région, afin de renforcer les organisations de La Vía Campesina (LVC) et son travail global dans la région. Elle donne la priorité à l’équité entre les sexes et au leadership des jeunes, considérés comme des éléments clés de la construction d’un mouvement continu, et ce afin d’accroître la participation politique et le pouvoir des femmes et des jeunes au sein des organisations de La Vía Campesina en Amérique centrale. LVC-AC s’efforce également de développer le travail de plaidoyer contre le modèle et les politiques néolibéraux dans chaque pays et de préparer les dirigeants à représenter la région dans les espaces internationaux.

La Vía Campesina Amérique centrale, en collaboration avec ATC du Nicaragua, a créé le Centre régional de formation Francisco Morazán au Nicaragua afin de former les paysan·ne·s et les membres autochtones de toute l’Amérique centrale à l’agriculture agroécologique ainsi qu’à l’organisation communautaire, à la défense des intérêts et à la souveraineté alimentaire. Outre l’éducation politique et la formation au leadership, l’école vise à faire progresser l’agroécologie grâce à une formation pratique et à la création et au renforcement de coopératives, d’associations, de syndicats, de mutuelles et de centres de distribution par le biais de méthodologies de paysan à paysan.

LVC-AC coordonne la campagne mondiale de La Vía Campesina pour la réforme agraire, la terre, l’eau et le territoire. Cette campagne vise à renforcer les luttes locales et mondiales pour la terre afin de promouvoir la réforme agraire, d’influencer les politiques gouvernementales, de protéger les droits territoriaux, de faire progresser la souveraineté alimentaire et d’ouvrir l’accès à la terre aux jeunes, aux femmes et aux peuples autochtones. La campagne plaide également pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts – un instrument de gouvernance mondiale façonné par les mouvements sociaux – qui constitue un outil supplémentaire pour mettre un terme à l’accaparement des terres et des océans.

Par l’intermédiaire de son membre hondurien CODIMCA, LVC-AC participe également à la mise en œuvre de la campagne mondiale de La Vía Campesina pour mettre fin aux violences faites aux femmes.

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